Petit Mot

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mardi 9 octobre 2012

3è: DES SOURIS ET DES HOMMES (1)



SEQUENCE 2: 
Etude d'une oeuvre intégrale des souris et des homme




Steinbeck est un écrivain américain .  Des Souris et des hommes raconte l'histoire d'une amitié étrange mais forte entre deux êtres dans un monde dur et âpre.
Steinbeck raconte son histoire comme un cinéaste avec sa caméra  (point de vue externe ) . C'est un roman sombre et pessimiste  ( dureté du travail/ exclusion et inégalites sociales / fatalité ) .La nature y joue un rôle apaisant et nostalgique (sorte de paradis perdu ).







Comment comprendre les personnages ?


Steinbeck s’intéresse essentiellement non pas à ce qui devrait être, ou pourrait être mais plutôt à ce qui est effectivement ». Il s’agit donc d’une description objective, sans volonté, de la part du narrateur, d’expliquer le « pourquoi ». Steinbeck se contente de raconter   ce qui se passe(happens)Le titre qu’avait d’ailleurs initialement choisi Steinbeck pour son livre était Something that happened  (= queque chose s'est passée). Son oeuvre est profondément ancrée dans le réel .
 Il s’agissait aussi de « ne pas moraliser la narration et de faire de son roman le récit nu et brut des faits humains, sans jugement de sa part  ». Et de fait, le lecteur qui essaie de se concentrer sur la psychologie des personnages, et tout particulièrement sur Lennie, aura beaucoup de difficultés à saisir ce qui se passe dans sa tête : à la fois les personnages ne nous sont pas inconnus car nous les appréhendons par le biais des dialogues et de leurs réactions et pourtant Steinbeck se débrouille pour produire une zone d’ombre sur la pensée. Nous restons EXTERIEURS aux personnages .

Pourquoi George est-il ami avec Lennie ?Quel lien les unit ?

En lisant le récit, le lecteur peut se demander si George et Lennie sont vraiment amis ou si c’est seulement par pitié ou à cause d’une promesse (à Clara) que George reste avec Lennie. 
D’abord, au chapitre III, George dit : « — J’sais bien que, le plus souvent, Lennie est sacrément embêtant, dit George, mais on s’habitue à rouler avec un type et on peut plus s’en passer » (p. 89). 
Leur amitié est confirmée au chapitre VI, juste avant la mort de Lennie. George dit : « — Parce que moi, j’t'ai et… — Et moi, j’t'ai. On est là tous les deux à se faire de la bile l’un pour l’autre, voilà ! s’écria Lennie, triomphant » (p. 186). 
De plus, George, pour que Lennie meure heureux, lui raconte une dernière fois l’histoire de la maison avec les lapins. George a le Luger dans la main mais ce n’est pas facile pour lui : « George leva le revolver, et sa main trembla, et, de nouveau, il laisser retomber sa main sur le sol » ; s’il a du mal à tirer, ce n’est pas seulement parce que c’est un être humain qu’il va tuer, mais parce que c’est son ami.

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